En France, 60 % de l’eau potable provient des eaux souterraines, et 40 % des eaux de surface (rivières, lacs, fleuves) mais cette proportion varie suivant les régions.
Quelle que soit l’origine de l’eau, sa qualité au sens sanitaire est la même dans toutes les régions : les normes, concernant 56 critères (bactériologiques, chimiques, couleur…) sont en effet définies au niveau national.
En revanche, sa composition et son traitement sont variables. D’abord, la composition de l’eau dépend des matières dissoutes provenant des terrains traversés (calcium, magnésium, sodium, potassium, bicarbonates, sulfates, chlorures…). Le traitement, lui, varie, en fonction des polluants identifiés.
Sur le territoire du Pilat Rhodanien, environ 25% des eaux prélevées proviennent des sources du Pilat et 75% des nappes alluviales du Rhône. La qualité de ces eaux est sanitairement bonne.
Certaines ressources sont de très bonne qualité, ce qui signifie qu’elle ne nécessitent que très peu de traitement pour atteindre les limites sanitaires nationales.
En revanche, la composition de ces eaux varie fortement en fonction de leur provenance :
- les eaux de sources ont tendance à être faiblement minéralisées et agressives ;
- les eaux de nappes sont plutôt fortement minéralisées et calcaires.
Dans le nouveau contrat de Délégation de Service Public, la communauté de communes a souhaité sanctuariser l’alimentation en eau du réseau par les sources existantes du Pilat. Dans cette logique, plusieurs interconnexions de réseaux vont pouvoir être réalisées.
Les différents réseaux d’eau potable du canton fonctionnent indépendamment les uns des autres. Cependant, en cas de pénurie, il existe un maillage qui permet d’alimenter un réseau d’eau par un autre. Ceci explique que toutes les communes du territoire possèdent diverses sources d’alimentation en eau (carte ci-contre).